24/03/2022
La dernière-née Unicke MAJESTEIT DU GRANOIS va faire sa première sortie en carrière avec licol et longe, accompagnée de Maman Majesteit. Alain rentre dans le box : petite confrontation qui permet de lui expliquer que tout va bien et que l'on va faire connaissance en douceur.
Il commence à l'isoler dans le fond du box. Après plusieurs aller et retour, elle finit par s'immobiliser, et se laisse faire pour la pose du licol.
Nous devons traverser les parcs pour aller dans la carrière. Je tiens Maman qui a aussi très envie de sortir tandis qu'Alain canalise la pouliche. Arrivés dans la carrière, nous échangeons nos partenaires, la séance sera toute simple, juste faire connaissance.
Pas de gestes brusques, pas de demandes particulières, je dois juste la maintenir en longe souple. Je m'aperçois qu'il faut encore plus de douceur et de lenteur dans mon attitude et mes gestes. Il faut que je décompose tout ce que je fais : avancer, m'approcher, tendre le bras, la caresser. Tout est nouveau pour elle, l'humain est certainement une chose étrange.
e l'accompagne dans sa petite exploration de la carrière, tout en restant près de Maman qui broute tranquillement. Elle semble jouer avec tout ce qu'elle découvre et alterne entre des arrêts pour observer les alentours et des départs soudains mais, dès que la longe se tend, elle s'arrête surprise.
Après quelques dizaines de minutes, je suis assez près pour la grattouiller, mais mon geste est celui que je ferais avec un cheval adulte, j'ai oublié que c'est encore un bébé ... Alors elle m'esquive et s’éloigne de moi. Alain me conseille de me mettre à son niveau, un genou à terre. Et là, petit moment de bonheur, Unicke s'approche de moi, vient me sentir, effleure mes vêtements. J’ai l'impression qu'elle me goûte.
Je continue mes caresses tout en douceur sur l'encolure, son dos, sa croupe, pas de zone de non droit. Les membres sont plus sensibles et je dois mettre une toute petite pression. Plus le temps passe, et plus la pouliche me fait confiance et m'accepte près d'elle. Jusqu'à "l’excès de confiance", me dira ensuite Alain. Trop près d'elle, la pouliche me donne un petit coup d'antérieur, pour jouer, ou pour me toucher, je ne sais pas mais à l'avenir, je serai plus vigilante.
La séance terminée, nous nous dirigeons vers le parc, et pour que Unicke ne parte pas comme une bombe, je colle ma hanche droite contre son épaule gauche afin de marcher de front et je passe mon bras droit par-dessus son encolure pour maintenir avec ma main, son épaule droite et son poitrail , mon autre main la canalise à l'aide du licol. Je lui enlèverai doucement le licol, dans le calme. Belle séance que cette rencontre entre elle et moi.
31/03/2022
Je m'approche du box de Maman Majesteit pour la pose du licol d'Unicke, sa pouliche.
J'isole la pouliche à hauteur de la moitié du box tout en la laissant naviguer, Elle va essayer de m'esquiver pour essayer de rejoindre sa mère qu'Alain tient en longe. Après plusieurs tentatives pendant lesquelles je l’empêche de passer en imitant sa trajectoire, elle finit par s'immobiliser.
Je m'approche doucement d'elle et je pose ma main sur son encolure pour de petites caresses que j'étends de plus en plus sur son poitrail. Elle reste sur ses gardes et m'observe du coin de l’œil.
Petit à petit, je gagne du terrain et j'étends mon mouvement sur l'encolure, le dos, la croupe, ce qui me permet de me rapprocher tout près d'elle. Mon licol dans une main, je passe mon bras par-dessus son encolure et me positionne parallèle à elle. Sa réaction est de vouloir m'échapper et elle se met à reculer. Je la maintiens en me collant à elle avec mon corps, mes mains, mes bras. On bataille un peu mais elle lâche l'affaire assez rapidement et me laisse lui passer le licol. J'ai l’impression qu'elle est un peu surprise lorsque je desserre mon emprise, je la laisse réfléchir à l'après...
Tout en lui parlant doucement et en la félicitant, je reprends les caresses. Pour lui laisser le temps d'assimiler toutes ces informations, Alain me demande de lui enlever le licol que je lui remettrai dans quelques minutes. Elle ira vers sa mère pour évacuer le stress à l'aide de quelques tétées, et en secouant l'encolure histoire de manifester un peu sa façon de voir les choses.
Quand je lui remets le licol, je me prépare à la familiariser à la prise des pieds. Bien évidemment, on commence en douceur, juste la main qui descend le long de sa jambe. Elle bouge un peu et se met dans l'idée de reculer en tirant sur la longe qui est tenue par Alain. Elle reste campée sur ses postérieurs en tirant très fortement en arrière tandis qu'Alain fait la même chose. C'est assez drôle de les voir tous les deux au coude à coude, elle, l'encolure étirée au maximum, et Alain, le bras en extension. Mais c'est une mauvaise idée de vouloir jouer de sa force avec lui, car au final, ce sera elle qui lâchera la première.
Et puis, fatigue oblige car "je suis encore un gros bébé", elle consent à se rapprocher.
Je peux alors travailler la prise des pieds. Ma main descend un peu, puis remonte en gagnant toujours un peu plus de terrain le long de sa jambe, pour finalement aller sur jusqu'à ce qu'elle soulève un antérieur. Je ferai pareil pour l'autre antérieur et pour les postérieurs. Et puis, en signe de décontraction, Unicke finit par baisser la tête,
Nous allons ensuite vers la carrière juste pour une petite sortie. La pouliche est contre moi, ma hanche droite contre son épaule gauche, ma main extérieure qui est passée sur son encolure pour me permettre de tenir son poitrail et la canaliser. Arrivés dans la carrière, Unicke reste non loin de moi, la longe détendue tout en évoluant au pas. Ce qui me surprend, c'est qu'elle ne tire pas sur la longe pour m'échapper mais s'éloigne un peu et revient vers moi quand la longe se tend, elle reste très délicate. Elle semble faire attention à moi ou s'habitue à ma présence, en tous les cas, nous commençons à tisser ce lien de confiance, le début de notre apprentissage.
21/04/2022
Nous travaillons la dernière née, Unicke qui a deux mois, aujourd'hui, ce sera pansage et prise des pieds.
Je rentre dans le box, Maman Majesteit est tranquille, la pouliche navigue dans le box et tente de se coller à sa mère.
Alain la repousse au fond du box pour me permettre de l'isoler. Je m'approche d'elle et je peux assez vite lui mettre le licol. Quelques grattouilles, des paroles apaisantes, la séance est en route.
On sort Maman Majesteit qui restera aux alentours, Alain devient pilier d'attache. C'est lui qui tiendra Unicke pendant que je ferai le pansage. J'ai une brosse et surtout ma main qui est plus douce et qui sera plus agréable au contact de sa peau.
Je commence par l'encolure, le poitrail, puis le dos en alternant avec la brosse. Unicke avance un peu, et je dois la repousser pour lui apprendre à rester à sa place. Elle résiste au début mais rapidement recule. Je continue mon pansage en douceur, le dos, la croupe, je lui demande de se pousser en appuyant sur sa hanche, elle résiste encore puis cède à la pression.
On se repositionne toutes les deux pour continuer, je passe sous son encolure pour changer de côté, ce qui la surprend. Elle lève la tête et tire sur la longe. Alain la ramène vers lui, je lui parle doucement et je reprends le pansage. Je repasse une nouvelle fois sous son encolure, cette fois elle n'a pas du tout bougé. On voit déjà quelques tendances sur son caractère : elle comprend assez vite une demande, elle observe et cède à la pression rapidement, pas besoin de lui expliquer plusieurs fois.
Je me positionne contre son poitrail pour éviter qu'elle avance en l'enfermant avec mes bras, pour que mon pansage se fasse sur tout son corps. Quel plaisir, elle ne bouge pas, j'ai l'impression d'avoir une énorme peluche.
Ma main passe partout, par de zone de non droit, la pouliche semble apprécier ce moment et Alain en profite pour me demander d'aller décontracter sous la queue, c'est facile pour lui, il est pilier d'attache... Alors, je commence à mettre ma main à la naissance de la queue qui est plaquée car la pouliche reste un peu inquiète, Après quelques minutes de massage doux, la base de la queue est détendue. On va pouvoir passer à la prise des pieds.
Je continue de passer ma main sur toutes les parties de son corps, en descendant le long de sa jambe et en gagnant toujours un peu plus de terrain, le genoux, le boulet que je serre un peu. Ma pression est un peu plus forte et Unicke cède en décollant son antérieur que je garde quelques secondes pour le reposer ensuite. Je renouvellerai ma demande une ou deux fois en tenant son sabot un peu plus longtemps : la pouliche s'équilibre sans problème et accepte de rester 3 ou 4 secondes, l'antérieur plié. Je ferai le même travail pour l'autre antérieur. Le travail du postérieur est plus simple, je descends le long de sa jambe et par pression, je lui demande juste de le lever.
La séance n'est pas terminée, j'enlève son licol et je me positionne à la porte pour la laisser réfléchir. Sa première réaction est de s'écarter de moi pour se diriger au fond du box, elle marche, tourne, m'observe du coin de l’œil. Je ne m'occupe pas d'elle, c'est son moment. Je dois attendre qu'elle revienne vers moi pour que je lui remette le licol et sortir du box .Au bout de quelques minutes, elle se dirige vers moi, s'approche et m'effleure délicatement, c'est bon, on peut terminer la séance. Je lui remets le licol. Nous sortons du box mais en faisant attention de ne pas me faire embarquer, et donc on fait des cercles, c'est bien de faire des cercles... Arrivées dans le parc, et après quelques petits signes d'agacements de sa part, je lui enlève le licol tranquillement. Elle part en remuant l'encolure pour me dire peut-être " quand même, c'est pas facile !". On se revoit pour la suite avec toujours autant de plaisir...
12/05/2022
Nous sortons Maman Majesteit du box mais qui reste devant pour laisser Unike seule avec moi.
Cette fois, je ne bouge pas car c'est elle qui doit venir à mon contact.
Un peu surprise de la situation, elle tourne dans le box en me regardant du coin de l’œil. Je ne bouge toujours pas, je l'attends. Au bout de quelques minutes, la pouliche vient franchement vers moi, s'approche tout près et vient me sentir. Elle ne semble pas inquiète mais surtout curieuse. Je la laisse faire et vient la grattouiller sur le poitrail. Elle s'écarte de moi et repart au fond du box en se posant certainement des tonnes de questions : que me veut-elle, pourquoi suis-je toute seule dans ce box alors que je serais mieux dehors avec Maman ?
Et puis, elle revient vers moi et cet à ce moment qu'Alain me demande d'aller lui mettre le licol que j'ai dans ma main et que j'agite un peu pour lui indiquer mes intentions. Je m'approche d'elle, je la grattouille, je respire calmement, je prépare mon action, Je passe l'un de mes bras par dessus son encolure pour mettre mes deux bras en collier en prenant soin de coller ma hanche contre son épaule de manière à pouvoir la suivre dans tous ses mouvements : elle avance, j'avance avec elle, elle recule, je recule avec elle, elle tourne, je tourne avec elle. C’est un peu comme un ballet, nos pas se font sur le même rythme, sans trop de défense de sa part.
Elle finit par s'immobiliser, j'approche le licol de sa tête et au bout de quelques essais, je réussis à le lui attacher. Nous marchons ensuite dans le box. Quelques minutes plus tard, Alain me demande de le lui enlever et pour cela de bien faire attention à deux moments importants : défaire le licol en maintenant Unicke encore contre moi à l'aide de mes bras et décider moi seule et assez vite car un poulain a une patience peu extensible, de la libérer en m'écartant rapidement d'elle.
Tout ce passe parfaitement bien, je viens alors m'appuyer contre la porte. La pouliche marche de long en large, elle est en stress et commence à nous le faire savoir en tapant de son antérieur ce qui doit signifier : c’est bon, je sors quand ?
On la laisse à ses réflexions, elle se calmera toute seule.
Nouveau travail, je vais devoir refaire le même exercice et vérifier qu'elle a bien assimilé la manœuvre. Même technique, je m'approche mais cette fois, je suis plus rapide et je ne lui laisse pas le temps de trop réfléchir en lui présentant le licol. Et là, c'est le bonheur, elle plonge le nez dans le licol !
Elle est trop belle, et comprend très vite. J'attache la longe et nous sortons rejoindre Maman Majesteit.
On marche dans le parc avec une longe détendue, Unicke extériorise le stress accumulé en trottinant. Elle me suit relativement sans trop tirer sur la longe, elle m'observe aussi et me teste.
On continue le pansage dans le parc avec Alain en pilier d'attache. Mes mouvements doivent être très sobres, et très doux en alternant la main et la brosse.
Je passe sur tout son corps lentement, je descends le long de ses jambes encore plus lentement. Lorsque je suis un peu moins attentive et que je la surprends par une pression un peu trop forte, sa réaction ne se fait pas attendre, elle bouge et s'écarte de moi.
Notre rentrée au box se fait simplement et très agréablement, Unike ne me double pas, me fait confiance et rentre seule avec moi, sans Maman dans le box. De la lenteur, de la patience, du calme, toujours et encore...
Séance pour une demoiselle Unicke qui grandit vite. La pouliche est dans le parc avec Maman, il faut qu’elle rentre dans le box pour travailler seule.
Mise en place du système d’entonnoir pour la diriger vers le box et hop ! On se prépare au boulot. Mademoiselle n’est pas d’accord et veut se rapprocher de la porte pour sortir, elle nous fait comprendre qu’elle n’avait rien prévu dans ce box : nous aurons des mouvements rapides et vifs car je dois la contenir dans la moitié du fond du box. Elle n’apprécie pas du tout et nous le fait savoir en tapant de l’antérieur à plusieurs reprises. Elle stoppe et tente à nouveau de venir contre la porte, je la repousse. Après quelques minutes, elle finit par se poser. C’est à ce moment que je commence à bouger et à m’approcher d’elle en lui expliquant que je vais lui mettre le licol.
Assez rapidement, je réussis à le lui passer sans réussir à l’attacher mais elle se défend et essaie de me fausser compagnie en avançant d’un coup. Je plaque ma hanche contre elle, et je la suis dans tous ses mouvements. On va bouger ensemble, vite, fort, en cercle dans le box mais sans résultat pour elle. Elle s’immobilisera et je pourrai terminer la pose du licol pour ensuite marcher calmement pour qu’elle se détende. Alain sera pilier d’attache le temps de son pansage que je dois faire en douceur, en alternant la main et la brosse. Elle bouge un peu mais reste très sage.
Nouvel exercice, la prise des pieds. Cette fois, je suis pilier d’attache et Alain commence par les antérieurs, Unicke se défend un peu mais terminera par rester assez longtemps, tout est relatif quand on travaille un poulain, se stabilisera sur ses trois sabots.et donnera les postérieurs.
Cette fois, nous sommes prêtes pour sortir en direction de la carrière. Attention à la sortie de box car la pouliche est vive. Je suis toujours bien collée à son épaule et dés qu’elle essaie de me dépasser, je chasse les hanches ce qui lui fait faire demi-tour. L’effet est immédiat, je reprends la main et nous avançons dans le calme.
Aujourd’hui, il y a du vent, Unicke est seule dans la carrière avec moi, ce n’est pas évident pour elle. Alors, nous marchons tranquillement, à droite quand elle veut aller à gauche, à gauche lorsqu’elle veut aller à droite, sur les demandes d’Alain.
Elle bouge un peu dans tous les sens, mais reste respectueuse, et quand la longe se tend, elle revient vers moi, même si son envie première est de me laisser là. Chaque fois qu’elle essaie de prendre la main, je chasse les hanches et je reprends l’exercice.
Alain reprend Unicke et lui explique un peu mieux que moi les choses, et lui demande l’immobilité. Il ne bouge plus et attend. La pouliche est un peu surprise et continue de marcher, trotter en tournant autour d’Alain mais finit par s’immobiliser. Alain mettra un genou à terre et elle s’approchera tranquillement, plus calme.
Retour vers Maman, toujours en restant concentrée, je garde la pouliche prés de moi, pas de dépassement. Alain lui enlèvera le licol tout en le maintenant avec ses bras en collier, et décidera de la laisser au bout de quelques minutes.
Unicke est étonnante, elle est vive, déterminée mais sait qu’à un moment, elle doit céder. Elle comprend vite ce qu’on attend d’elle, elle est très intéressante à voir évoluer, le travail ensemble continue.
28/07/22
Unicke a bientôt 5 mois, elle a grandi et devient coquine. On le voit dans le comportement qu'elle a avec Maman Majeisteit, c'est un peu l'enfant terrible.
Elle va devoir apprendre les bonnes manières. Alain lui ayant mis le licol, je reprends la pouliche, munie du stick. La demande d'Alain est simple : nous devons aller en carrière au pas, sans débordement.
Dès notre mise en route, Unicke fait le forcing et me dépasse. Je chasse les hanches et l'oblige à
faire un cercle autour de moi pour la reprendre en main. Je positionne mon stick devant elle pour notre prochain départ. Évidemment la pouliche tente à nouveau de me passer devant mais cette
fois, un petit coup de stick sur le nez lui indique que sa place est derrière moi. Elle est surprise sur le moment mais retente avec la même réaction de ma part. Elle finit par comprendre que si
elle ne veut plus que son nez la chatouille, sa place doit être derrière moi. C'est physique parce qu'elle est déjà puissante et vive.
Arrivées dans la carrière, nous devons marcher en détente, détente toute relative car mademoiselle n'a pas l'air d'apprécier ni d'être tenue en longe par une personne qu'elle doit suivre, ni de rester tranquillement au pas. Alors, je fais des cercles pour reprendre la main et calmer son énergie.
Le but du travail est d'avoir du calme : je dois donner le rythme par ma respiration, et ma lenteur. Pas toujours évident lorsque qu'on travaille une pouliche comme Unicke. Mais, le travail porte, et Unicke baisse en pression. Nous évoluons au pas dans la carrière, en faisant des cercles, des lignes droites avec une longe qui se tend lorsque la pouliche résiste mais qui se détend dès qu'elle cède.
Le travail suivant va être d'aller marcher le long du parc sur un large chemin et de revenir, en sachant que c'est la première fois qu'Unicke s'éloigne autant de sa mère.
Le début du parcours se fait en mode speed et je dois toujours utiliser les mêmes gestes de retour au calme : petit coup de stick sur le nez en lui disant "derrière", une marche lente, et des arrêts.
Il va falloir un peu de temps pour qu'Unicke accepte ma demande. Lors des arrêts, elle gratte du sabot, sensiblement énervée car ses coups sur le sol sont puissants et rapides. De mon côté, pas de réactions, je ne dis et ne fais rien, je reste immobile. Quand la pouliche arrête son action, c'est un retour au calme dans l'immobilité qui est validé par ma voix et des caresses. Iil faudra pas mal d'arrêts, de manifestation du stick avec ma voix qui lui dit "derrière", de cercles tout le long du chemin, mais Unicke apprend.
Le retour se fait par Alain, beaucoup plus efficace, peut-être par expérience, peut-être
...
Il ne tolère pas du tout le fait qu'elle le dépasse et sera beaucoup plus réactif en
agitant le stick devant le nez d'Unicke. Rapidement, la pouliche se range à sa place, se calme et finit avec un pas presque tranquille.
Au fil du temps, Unicke prend de l'assurance et en parallèle doit comprendre que nous
sommes son référent, bien plus exigeant que sa mère et c'est là tout le travail intéressant qui se profile au gré des prochaines séances.