Camargue novembre 2014 : une réussite parfaite !

Qui n'a jamais rêvé de galoper avec son cheval sur la plage ?

Pour ce voyage Camargue de mi-novembre 2014, une seconde fois dans ce magnifique mas qu’est Cacharel, où fut tourné Crin Blanc, Florian, le maître des lieux, et moi avons voulu tenter une expérience nouvelle : permettre aux propriétaires de chevaux d’amener leurs propres montures, tout en ouvrant aussi la randonnée à des cavaliers qui loueraient des chevaux de la manade de Cacharel.

C’était un pari audacieux : placer pour la première fois de jeunes chevaux dans un territoire qu’ils ne connaissaient pas, des marais, d’immenses espaces, la mer et ses vagues, les mettre non seulement ensemble, mais en présence d’autres chevaux, habitués eux, dans le cadre de la promenade, à fonctionner en groupe.

J’avoue qu’au départ, j’étais un peu inquiet : est-ce que mes cavaliers n’allaient pas se faire déborder ? Comment allaient se comporter ces chevaux que j’avais débourrés isolément, et qui se trouvaient ensemble dans une situation radicalement nouvelle ?

Le pari a été totalement réussi, pour le plus grand bonheur de tous : non seulement tous les chevaux se sont parfaitement comportés, pénétrant dans les marais où ils avaient de l’eau jusqu’au poitrail, mais le groupe de cavaliers a très vite trouvé son mode de fonctionnement collectif, dans le respect mutuel, la bonne humeur, le bonheur de se retrouver ensemble.

Grâce à Florian, qui connaît la Camargue comme sa poche, nous avons pu pénétrer dans des territoires où jamais nous n’aurions pu nous rendre seuls.

Les gardians, c’était nous ! Traverser les marais, côtoyer les flamants roses, galoper au bord de la mer, en liberté, seuls sur la plage, sous un soleil exceptionnel autant le samedi – où nous sommes revenus dans la nuit, là encore une expérience inoubliable – que le dimanche, sur les terres sauvages du Grand Radeau, ce week-end en Camargue fut une réussite parfaite !

Il me faut remercier Florian pour la perfection de l’organisation : les grands boxes pour les chevaux invités, les chambres de Cacharel, si confortables et belles, le délicieux dîner aux chandelles de samedi soir, le pique-nique si réussi (et pourtant transporté dans les sacoches de son cheval, vin et café inclus !), et puis ces deux randonnées qui nous ont ouvert la Camargue la plus belle et la plus sauvage qui soit. Tout le monde rayonnait de bonheur….

Il y a même eu quelques larmes de joie : exaucer un rêve méritait bien ça.

Au bilan, aucun faux pas, beaucoup de rire et d’amitié, que du bonheur ! Comme l’a résumé Aurore, j’étais content d’être content. Et content que tout le monde soit content.

Bien amicalement à tous

Alain